Sarah Haddock – Girl Here Falling
Cela faisait un petit moment que je n’avais rien posté sur mon blog, mais aujourd’hui, j’ai quelque chose qui mérite d’être mentionné (pour moi) dans mon petit journal en ligne. Il y a environ deux mois, dans mon billet intitulé “Prospects Musicaux #2“, je vous parlais de l’album “Girl Here Falling” de Sarah Haddock sorti en 2003. J’expliquais que, avec sa petite touche de jazz/blues, c’était un beau changement de ce que j’écoute habituellement. C’est la chanson “Strong As I Am” qui m’avait accroché, et que j’écoutais en boucle. Je persiste encore à croire qu’elle aurait pu être un hit. Je ne pensais cependant pas aimer l’album autant, surtout pas au point de chercher activement une copie physique.
Mais au fil de mes recherches, j’ai vite compris que j’allais avoir du mal à trouver un exemplaire. Normalement, je réussis à trouver des informations sur les artistes en fouillant leur vieux site web avec l’outil Wayback Machine, mais dans le cas de Sarah Haddock, c’était le néant total. Presque rien n’était archivé ! La seule chose dont je disposais, c’était son nom et la pochette de l’album, rien d’autre. Je commençais même à douter si c’était vraiment elle sur la pochette. Plus j’écoutais l’album, plus j’avais de la difficulté à associer la voix mature et légèrement sévère de la chanteuse à cette jeune fille. J’écoutais et appréciais l’album, mais il y avait toujours cet aura de mystère qui l’entourait.
Avec ma curiosité grandissante, j’ai décidé de faire des recherches un peu plus poussées en filtrant plusieurs profils avec ce nom sur les réseaux sociaux. Au départ, c’était pour avoir une idée de qui était cette chanteuse et si elle faisait encore de la musique. Je suis tombé sur le profil d’une personne qui semblait correspondre à la photo sur l’album : même physionomie, même morphologie, même coupe de cheveux… J’étais à 90% sûr que c’était elle. Je me voyais mal aller la déranger pour lui demander une copie de son album datant de 2003, mais la tentation était là. Puis, après quelques jours, j’ai cédé. Je me suis dit que ça ne s’appelait pas les “réseaux sociaux” pour rien, alors j’ai pris mon courage à deux mains, je l’ai presque échappé, et je l’ai contactée. Après tout, le pire qui puisse arriver c’est quoi ? Qu’elle refuse ? Qu’elle me dise qu’elle n’a plus de CD ? Qu’elle me traite de gros épais… ehh… ouch !
Finalement, c’était bien elle ! Elle était surprise d’avoir une demande de ce genre vingt ans plus tard, mais semblait ouverte et contente de m’envoyer une copie. Elle m’a dit qu’elle n’en avait vendu que quelques centaines tout au plus via CD Baby, mais était heureuse de savoir que l’album était réparti un peu partout dans le monde, comme au Japon, en Allemagne et en Finlande. Bref, elle était super gentille et j’étais vraiment content d’avoir enfin ma propre copie de ce petit album que j’aime beaucoup. C’était presque irréel même de l’avoir entre les mains et de voir l’entièreté de sa présentation.
La première chose que j’ai remarquée, c’est qu’il n’y a aucun code-barres visible. Ce n’est pas important, mais je croyais que c’était nécessaire, voire même obligatoire pour vendre sur CD Baby. Sinon, je suis bien content de voir que les paroles des chansons sont incluses dans le petit livret, cela va m’aider à mieux comprendre certaines chansons, car ces paroles ne sont pas disponibles sur le web. De plus, elles sont faciles à lire sans que je doive forcer mes vieux yeux ou zoomer avec mon téléphone. En gros, je suis vraiment heureux d’avoir cet album dans ma petite collection. Il fera sans aucun doute partie de mon top de l’année 2023.